Partager l'article

En juin 2024, Maddyness est revenu sur notre étude dédiée aux investissements des grandes entreprises dans les greentech menée par RaiseLab, BCG et RAISE Sherpas.

La prise de conscience environnementale des grandes entreprises se traduit concrètement en investissements croissants dans les greentechs. Découvrez l'article de Florence Boulenger de maddyness résumant notre étude "Investissements des grandes entreprises dans les greentechs : un engagement durable ?" menée en collaboration avec BCG et RAISE / RAISE Sherpas auprès de 120 représentants de greentechs, CVC et équipes d'innovation ou M&A de grandes entreprises.

Points clés de l'étude :

- En 2023, les greentechs françaises ont attiré plus de fonds que jamais, captant un tiers des levées de fonds malgré une diminution globale des flux.

- 93 % des startups à impact environnemental considèrent la sécurisation des fonds comme une priorité absolue, particulièrement les greentechs industrielles dont le développement nécessite davantage de capital.- 85 % des entreprises du SBF 120 ont intégré des engagements de réduction de leur empreinte carbone dans leur plan stratégique.

- 45 % des CVC ont plus de 30% de greentechs dans leur portefeuille, montrant un intérêt croissant pour les solutions durables.

Exemples concrets :

- L'Oréal a racheté Gjosa, une #startup suisse spécialisée dans la micronisation de l'eau, permettant à ses partenaires coiffeurs de consommer moins d'eau.

- NetZero, une startup française spécialisée dans le stockage de carbone de long terme, a inauguré au Brésil l'un des plus grands sites de production de biochar, soutenu par Stellantis, CMA CGM et Nestlé (Nespresso).

Partenariats stratégiques :

Pour Anne-Sophie Gervais, co-head de RAISE Sherpas, le rapprochement entre startups et grands groupes autour des enjeux environnementaux constitue une nouvelle ère, similaire à celle de la transformation numérique il y a dix ans. « On est dans le même type d’élan. Ce qui est nouveau, c’est qu’avant la R&D restait la boîte noire de l’entreprise, tandis que cette fois elle devient un sujet pour toutes les directions. »

Les entreprises qui investissent dans les startups le font aussi pour améliorer leur scope 3, c’est-à-dire les émissions carbone qu’elles suscitent en amont ou en aval de leur chaîne de valeur. À charge des CVC de créer des synergies positives entre les greentech et les métiers historiques de l’entreprise. « Des progrès peuvent clairement être faits dans cette articulation », estime Olivier Sampieri, Directeur Associé Senior du BCG.

Enfin, une question essentielle abordée dans l’étude : une greentech s’appuie-t-elle forcément sur une innovation technologique ? « Les startups à impact ESG ne sont pas forcément tech, affirment Olivier Sampieri et Anne-Sophie Gervais. On peut avoir une dimension tech nulle ou quasi nulle et un impact très important, comme l’ont montré les fondateurs de la Fresque du Climat. Les startups Low Tech prennent de l’ampleur notamment sur le social. »

Conseil aux Greentechs : « Ne tardez pas. Allez à la rencontre de vos futurs partenaires industriels très vite, le plus tôt possible. » ajoute Anne-Sophie.

Pour consulter l’article, cliquez ici.

Pour télécharger le rapport complet, cliquez ici.

Notre replay de la restitution de l'étude est disponible sur Youtube :